cahillChercheure et éducatrice de renom, la Dre Mildred Cahill a été récompensée pour son travail avec les groupes marginalisés et l’orientation professionnelle à distance avec le Prix Etta St. John Wileman pour l’ensemble de ses réalisations dans le domaine du développement de carrière. Ce prix de la Revue canadienne de développement de carrière, considéré comme le plus grand honneur dans la profession, a été remis à Dre Cahill le 25 janvier, à Ottawa, lors du congrès Cannexus.

Dre Cahill est professeure à la Faculté d’éducation de l’Université Mémorial de Terre-Neuve. Elle a 25 ans d’expérience dans les domaines de l’orientation et du développement de carrière inclusifs, de la diversité culturelle, de l’inclusion des Premières Nations, des jeunes filles et des femmes, des travailleurs migrants, des jeunes et des adultes en transition, et de la mise en œuvre et l’évaluation de politiques. Elle a été la directrice du Centre for Distance Career Counselling, une entreprise collaborative de recherche avec le mandat de créer, mettre en œuvre et évaluer des programmes de développement de carrière pour divers groupes culturels.

En présentant le Prix, qui a la forme d’un Inuksuk, le Dr Robert Shea, éditeur de la Revue canadienne de développement de carrière, a fait l’éloge de l’engagement significatif et continu de la Dre Cahill envers la profession, citant entre autres son implication aux niveaux primaire, secondaire, post-secondaire et communautaire.

« Son travail le plus récent fut avec des étudiants Inuits au Labrador », a dit Dr Shea. « Dre Cahill représente bien l’idée de l’Inuksuk, qui apparait également sur la page couverture de la Revue – l’idée de quelqu’un qui montre le chemin, sans rien demander en retour. »

Dr Shea a ajouté que le Prix Etta St. John Wileman n’est pas nécessairement remis à chaque année, et qu’il est réservé pour des leaders exceptionnels qui combinent les rôles de chercheur, d’éducateur, d’auteur et de praticien, et qui ont dédié leurs vies à l’avancement de la profession du développement de carrière.

Au début du 20è siècle, Etta St. John Wileman était le fer de lance et l’apôtre du développement de carrière, des relations employeur-employé et de l’amélioration des conditions de travail au Canada. Mlle Wileman défendait de toutes ses forces le système national d’agences de placement. Elle faisait pression pour la reconnaissance du rôle des parents et des écoles dans l’orientation professionnelle des enfants. Sa vision était claire et sans compromis. « Le travail est une obligation sociale qui doit être fournie de manière qu’à la fois la personne impliquée et la société tirent profit d’une productivité constante. »