Nom : Jessica Londei-Shortall
Éducation : Docteure en psychologie organisationnelle, Université de Montréal (2019)
Emploi actuel : Consultante en évaluation et développement du leadership pour Optimum Talent
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Enfant, que voulais-tu devenir quand tu serais grande?
Tellement de choses… À trois ans, je voulais tenir un magasin de bonbons. Ensuite j’ai voulu être écrivaine, enseignante, puis journaliste. C’est au cégep (dans le programme de deux ans d’études préparatoires à l’entrée à l’université au Québec) que j’ai découvert la psychologie et que j’ai décidé de devenir psychologue organisationnelle.
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Comment t’es-tu intéressée au développement de carrière?
Comme j’avais moi-même eu du mal à faire un choix (et que j’avais constaté la même indécision chez mes collègues en psychologie), j’ai décidé que j’allais aider les autres à trouver leur voie. J’ai choisi la psychologue organisationnelle parce qu’elle me permet de toucher à plusieurs domaines en plus de l’orientation professionnelle.
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Que fais-tu maintenant que tu n’es plus étudiante?
Mon rôle de consultante me donne l’occasion de travailler avec de nombreux types de personnes : des contremaîtres, des analystes financiers, des gestionnaires de différents niveaux – et j’adore ça! J’aide les organisations à déterminer si le titulaire d’un poste donné est la personne qui convient, et je travaille ensuite avec cette personne afin qu’elle comprenne les compétences qu’elle doit acquérir. Ces conversations sont très enrichissantes.
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Comment est-ce que ta participation au programme GSEP a aidé ta carrière?
Ma participation au programme m’a permis de tisser des liens avec d’autres professionnels en orientation professionnelle, me motive à continuer et me donne des outils concrets pour améliorer l’expérience des clients. J’ai participé à deux congrès Cannexus et j’ai tellement appris!
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Dis-nous quelque chose de surprenant que tu as appris depuis que tu travailles dans le domaine du développement de carrière?
Trouver sa route ne suffit pas. Au début de ma carrière, je pensais que la majorité des gens avaient seulement besoin de conseils et qu’ils pourraient ensuite réaliser leurs rêves. J’ai maintenant compris que beaucoup de personnes savent ce qui les motive, mais qu’elles ont peur ou ne savent pas comment s’y prendre pour atteindre leur but. Mon travail est de les accompagner à chacune des étapes de leur parcours, pas seulement de leur fournir une carte – elles peuvent avoir besoin d’une boussole ou d’une gourde d’eau, par exemple.