Ma conception sociorelationnelle du counseling de carrière
5 novembre, 2012Méthode d’Orientation Individuelle
5 novembre, 2012Le Canadian Education and Research Institute for Counselling (CERIC) a dévoilé les résultats du sondage effectué par le groupe Environics Research demandant aux Canadiens leur degré de satisfaction par rapport à leur emploi, leur perception du lieu de travail et de la gestion du rendement, les outils et les ressources disponibles lorsqu’ils recherchent un emploi ou veulent consolider leur carrière. Ce projet fait suite à l’initiative de référence lancée en 2007, qui posait des questions similaires. Le présent article est extrait du rapport du sondage 2011.
Bien que ce soit une pratique courante pour les dirigeants, les membres des professions libérales et les cadres, globalement, peu de Canadiens ont un mentor. La majorité de ceux qui ont un mentor apprécient les conseils et les encouragements qu’ils reçoivent de sa part.
Avoir un mentor qui guide la personne tout au long du processus de développement de carrière a un effet positif sur la réussite professionnelle. Nous avons demandé aux Canadiens s’ils avaient déjà eu un mentor, c’est-à-dire quelqu’un en qui ils avaient confiance pour les guider et les conseiller professionnellement, et,dans l’affirmative, quels étaient les principaux aspects de ce mentorat.
Bien que les mentors soient importants pour le développement de carrière de certains, la plupart des Canadiens passent la majorité de leur carrière professionnelle sans avoir recours à un mentor. Moins de trois personnes sur dix (27 %) ont eu le privilège d’avoir un mentor, et ce chiffre est constant dans toutes les couches démographiques. Les plus éduqués, et ceux qui ont des postes de dirigeants, les cadres ou les membres de professions libérales sont plus susceptibles que les autres d’avoir bénéficié d’une forme de mentorat au cours de leur carrière; ce qui laisse à penser que le mentorat est à la fois lié au statut des gens et qu’il influence ceux qui occupent des postes privilégiés dans la société canadienne.
Q.17 Avez-vous déjà eu un mentor, c’est-à-dire quelqu’un en qui vous avez confiance pour vous guider et vous conseiller à propos de votre carrière ou d’autres choses importantes de votre vie? | |
Ont déjà eu un mentor, par métier | |
Cadre | 39% |
Profession libérale/Éducation sup. | 39% |
Dirigeant | 34% |
Propriétaire/Gérant d’entreprise | 33% |
Personnel tech./semi-pro./ventes | 24% |
Services adm./ouvrier qualifié | 21% |
Ouvrier qualifié | 21% |
Ouvrier non qualifié | 15% |
La majorité de ceux qui ont bénéficié d’une forme quelconque de mentorat apprécie les conseils (75 %) et les encouragements (71 %) reçus. Des proportions moins grandes citent la rétroaction (44 %), le modèle de rôle (43 %) et l’accompagnement individuel (41 %) comme étant les aspects les plus importants du mentorat. Moins courant, le parrainage – ou l’intervention du mentor pour aider son protégé à trouver une carrière – n’est mentionné que par une personne sur six (15 %), même si les cadres dirigeants croient deux fois plus (32 %) que les autres que c’est un aspect important du mentorat.
Q.18 Quand vous songez à l’action du mentor, lequel des trois aspects suivants du mentorat vous semble le plus important? Sous-échantillon: Ceux qui ont eu/ont un mentor. | |
Aspects importants du mentorat | |
Conseils | 78% |
Encouragements | 71% |
Rétroaction | 44% |
Modèle de rôle | 43% |
Accompagnement | 41% |
Parrainage | 15% |
Protection | 8% |
Autre | 2% |
Il existe peu de différences démographiques notables, mais les femmes apprécient les encouragements et la rétroaction plus que les hommes; tandis que ceux ayant une incapacité contraignante apprécient également plus les encouragements que les autres.
MÉTHODOLOGIE
Les constatations du sondage du groupe Environics Research ont été publiées en janvier 2011. Un total de 1 202 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont répondu à ce sondage en ligne effectué entre les 3 et 11 novembre 2010. Des critères d’âge, de sexe et des quotas régionaux ont été mis en place pour s’assurer que cet échantillon reflétait bien la population canadienne. Les données recueillies peuvent donc être extrapolées à l’ensemble de la population avec un degré de confiance raisonnable et permettent l’analyse des sous-groupes importants. De plus, la taille de cet échantillon a été choisie de manière à fournir des résultats significatifs et statistiquement fiables dans les segments importants de la population, que ce soit par région, taille de la collectivité, type de ménage ou caractéristiques démographiques pertinentes comme le niveau d’éducation et la taille de la famille.