Un projet de recherche financé par le CERIC établira le rôle croissant des praticiens de l’orientation professionnelle pour aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale à entrer dans la vie active. Les chercheurs d’emploi dévoilent de plus en plus les expériences de leur maladie mentale et les conseillers en emploi déclarent se sentir impuissants par manque de connaissances et de ressources.

Dirigé par l’Association de développement des carrières de Nouvelle-Écosse (NSCDA), en collaboration avec Neasa Martin & Associates, le projet impliquera et éduquera les conseillers en orientation, les éducateurs et les planificateurs de politiques qui pourrotn ainsi échanger les meilleures pratiques, améliorer l’accès au counselling de carrière et aux prestations de services pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale. Les leçons tirées de ce projet devraient permettre d’aider à développer un programme national.

« Il existe un fossé entre les besoins des clients ayant des problèmes de santé mentale et le niveau de confort des praticiens de l’orientation qui font de leur mieux pour faire entrer leurs clients dans la vie active », déclare Nancy Dube, présidente du conseil d’administration du CERIC et directrice générale du YMCA de Sudbury. « Cette recherche fournira des repères précieux aux praticiens de l’orientation, qui leur permettront de mieux comprendre et de mieux gérer ces problèmes ».

L’emploi est généralement reconnu comme une des pierres angulaires de l’inclusion sociale, car il permet de se forger une identité, de se fixer un but, de donner une signification à sa vie, d’établir des relations et de trouver les moyens financiers nécessaires pour s’intégrer à la collectivité. Les personnes qui ont des problèmes de santé mentale ont le taux de chômage le plus élevé de tous les groupes présentant une déficience, et pour la majorité d’entre elles, le travail est un objectif illusoire.

« Les praticiens de l’orientation peuvent jouer un rôle crucial d’observateurs pour aider ces gens à prendre ou reprendre pied dans le monde du travail, et pour les faire accéder à des programmes pédagogiques ou de formation professionnelle », dit Neasa Martin, consultante chez Neasa Martin & Associates. « Quand on leur donne les moyens, les praticiens de l’orientation peuvent devenir de puissants vecteurs du changement. »

Le succès dans l’emploi requiert d’aborder à bras-le-corps la stigmatisation que les personnes ressentent lors de leur accès aux services dont elles ont besoin pour entrer ou demeurer dans la population active, ou pour revenir à un emploi concurrentiel après une période d’absence disent les experts. Même si les gens veulent travailler, la discrimination et les politiques limitatives contribuent à leur exclusion du monde du travail.

Cependant, les gouvernements commencent à reconnaître l’importance de l’amélioration de l’accès aux groupes marginalisés pour répondre aux besoins de main-d’oeuvre.

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