À mesure que le travail devient de plus en plus automatisé, il permet aux humains de prendre en charge des tâches plus complexes alors que les robots s’occupent des tâches répétitives. Mais collaborer progressivement avec les machines signifie que la main-d’œuvre doit maintenir ses compétences à jour. Même pour une jeune professionnelle comme moi, il est important de continuer à apprendre et de garder une longueur d’avance; et c’est pourquoi j’ai récemment commencé à assister à des ateliers sur les compétences numériques.

En même temps, nous constatons une diminution du nombre de postes à temps plein disponibles et une augmentation du nombre de contrats (reflétant à la fois la précarité et le choix personnel). Selon le Recensement de 2016 de Statistique Canada publié récemment, la proportion de travailleurs canadiens âgés de 25 à 54 ans occupant un emploi à temps plein toute l’année a chuté à 49,8%, une baisse importante. Nous assistons clairement à un changement majeur dans l’économie et dans la société.

Quelles sont les tendances qui marqueront la prochaine ère que certains appellent la quatrième révolution industrielle? Quelle incidence cela aura-t-il sur notre façon de travailler? Et comment pouvons-nous nous préparer pour la transition? Voilà en quoi consiste cette édition d’hiver 2018. Nous regardons vers l’avenir (du travail) et ce que 2025 apportera. Si vous vous interrogez sur la signification de 2025, c’est l’année où l’on prévoit que les véhicules autonomes deviendront la norme.

Dans ce numéro de Careering, le futuriste canadien David Tal de Quantumrun nous expliquera que, s’il est vrai que les nouvelles technologies éliminent des emplois, il est également vrai qu’elles créent de nouveaux emplois – présentant à la fois des opportunités et des défis. Puis Nathan Laurie de Rankmyinternship se penchera sur la façon dont notre prochain changement de carrière sera influencé par les avis en ligne, en changeant la façon dont le recrutement et la recherche d’emploi se produiront. Enfin, Philip Gardner donnera également des conseils sur la façon de préparer nos diplômés du postsecondaire aux carrières de demain.

Ce numéro présente également une nouvelle chronique où les professionnels de la carrière réfléchissent sur les populaires Principes directeurs du développement de carrière du CERIC et comment ils les utilisent dans leur pratique. Dans notre première partie, Paula Wischoff Yerama discutera de l’application du concept de développement de carrière comme processus continu. Une nouvelle recherche financée par le CERIC sera également présentée dans un article de l’Université Mount Royal. Cette recherche aide les conseillers en orientation à guider les étudiants dans le choix de la bonne voie dans les disciplines informatiques – un domaine en pleine croissance que nous devons mieux comprendre alors que nous regardons vers l’avenir du travail.