Le prix Etta St. John Wileman évolue pour souligner les réalisations remarquables
Le prix phare du CERIC évolue pour célébrer l’apport des personnes qui ont considérablement amélioré le domaine du développement de carrière, peu importe leur rôle, ou leur position au sein d’une organisation. Le prix s’appelle dorénavant le prix Etta St. John Wileman pour les réalisations remarquables en développement de carrière, et les changements visent à s’appuyer sur la fière histoire du prix tout en faisant évoluer celui-ci pour le rendre plus inclusif et plus accessible.
Cette évolution de la reconnaissance au CERIC a été annoncée par la présidente du comité de sélection du prix Wileman, Jennifer Browne, lors du congrès canadien en développement de carrière Cannexus23, tenu à Ottawa à la fin du mois de janvier.
« Notre objectif est de célébrer les réalisations passées et présentes associées au prix et de tracer la voie pour faire les choses un peu différemment à l’avenir, a déclaré Mme Browne. Nous sommes ravis de communiquer l’avenir du prix et d’expliquer comment il continue de progresser pour devenir plus inclusif et plus diversifié. »
Au cours des deux dernières années, le comité de sélection du prix Wileman du CERIC s’est efforcé d’adapter celui-ci afin que nous puissions reconnaître l’ensemble des professionnels qui font une différence significative dans le développement de carrière au Canada. Un groupe de discussion a notamment été organisé l’été dernier avec des professionnels de la carrière issus de collectivités sous-représentées afin de revoir les critères d’attribution du prix.
À la suite de ce processus, le comité a :
- élargi la composition du comité pour inclure des voix plus diverses et refléter plus fidèlement tous les professionnels du développement de carrière, ainsi que les personnes de partout au Canada auxquelles ils offrent du soutien;
- transféré la focalisation du prix de l’ensemble de la carrière vers les réalisations exceptionnelles et a élargi la définition de leadership pour inclure le service exceptionnel, l’engagement communautaire et d’autres formes d’impact;
- révisé les critères pour ajouter un engagement manifeste envers la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion; par exemple, comment une personne a cherché à comprendre les différences afin d’avoir un impact plus équitable dans son travail, ainsi que la remise en question ou le démantèlement des structures oppressives.
Le dévoilement du prix repensé a fait suite à l’hommage rendu à la dernière lauréate, Lynne Bezanson, lors du congrès Cannexus. Mme Bezanson avait été désignée lauréate du prix Wileman l’an dernier, mais elle a pu être présente à Ottawa pour accepter son prix cette année. Elle est directrice générale émérite de la Fondation canadienne pour le développement de la carrière (FCDC). En remettant le prix, Mme Browne a reconnu la carrière remarquable de Lynne Bezanson et sa contribution au développement de carrière au Canada et à l’étranger.
« Depuis ses débuts en tant qu’enseignante et conseillère d’orientation jusqu’à son travail extraordinaire dans la fonction publique fédérale et le secteur à but non lucratif dans les domaines de la recherche et du développement, de la consultation sur les politiques et du renforcement des capacités, son engagement dans ce secteur et envers ceux qu’il sert ne connaît aucune limite », a dit Mme Browne.
Les lauréats précédents du prix Wileman comprennent notamment Marilyn Van Norman, Denis Pelletier, Norman Amundson, Mildred Cahill, Bryan Heibert, Donald Lawson, Michel Turcotte et Roberta Borgen (Neault).
Mme Browne a invité tous les délégués à réfléchir à des candidats potentiels pour la prochaine remise du prix. « Dans un domaine aussi inclusif que le développement de carrière – qui est multisectoriel et multidisciplinaire – aidez-nous à identifier les mentors, éducateurs, conseillers, défenseurs et modèles qui méritent une reconnaissance, a-t-elle déclaré. Comme l’a démontré il y a plus d’un siècle Etta St. John Wileman, le développement de carrière au Canada a toujours consisté à apporter des changements pour le bien public. »
Etta St. John Wileman a défendu avec ardeur le développement de la carrière, du travail et du milieu professionnel au Canada au début du 20e siècle. Elle s’est battue pour que soit mis sur pied un système national de centres d’emploi. Elle a également exercé des pressions pour que soit reconnu le rôle des parents et des écoles dans l’éducation au développement de carrière des enfants.
La prochaine date limite pour le dépôt de candidatures pour le prix Wileman est le 30 juin 2023. Ce prix est décerné moins d’une fois par an.