Le Rapport annuel 2021 du CERIC, dont le thème est « Résilience et réinvention », se penche sur une année qui a apporté un sentiment d’espoir renouvelé que les perturbations mondiales colossales causées par la pandémie étaient en quelque sorte derrière nous. Si nous avons parfois eu l’impression de faire deux pas en avant et un pas en arrière, c’est le sentiment d’avancer qui a marqué l’année.

Nous avons commencé l’année 2021 en organisant notre tout premier congrès virtuel de Cannexus, qui a reçu une réponse incroyable. Comme le Président du conseil d’administration, André Raymond, et le Directeur général, Riz Ibrahim, le soulignent dans leur Message de la direction, s’il y avait un moment où nous pouvions adopter l’idée d’une communauté virtuelle, c’était celui-là. Compte tenu des incertitudes économiques de la dernière année qui persistaient encore, nous avons continué à offrir des tarifs attrayants pour encourager davantage la participation de groupes et d’étudiants. Nous avons également continué à tirer parti de certains de nos nouveaux partenariats internationaux pour offrir, une fois de plus, une série de séances axées sur le contexte mondial, lors du congrès.

Au fur et à mesure que l’année avançait, nous avions le sentiment que le vent avait tourné et que nous pouvions envisager de tenir l’événement en personne. Nos intervenants étaient du même avis, et en avaient besoin. En fin de compte, notre volonté de maintenir un congrès de haut niveau et largement accessible nous a conduits à renoncer à un rassemblement en personne en faveur d’un deuxième congrès virtuel en 2022.

Il était important d’avoir ce sentiment de continuité : nous avons continué à planifier notre congrès, à mettre au point notre sondage des entreprises canadiennes, à offrir des webinaires, à publier des livres et à financer des projets. Nous avons continué à entretenir nos partenariats et nos collaborations, en traduisant l’une de nos ressources en plusieurs langues, ce qui témoigne d’une internationalisation de l’intérêt pour notre travail.

En interne, nous avons commencé à définir les valeurs organisationnelles qui se devaient maintenant d’être exprimées clairement, selon nous, et qui nous guideraient vers l’accomplissement de nos mandats : « promouvoir le développement de carrière à titre d’intérêt public » et à « faire évoluer les connaissances, les mentalités et les compétences en matière de développement de carrière ». Nous avons également commencé à travailler sur la définition et l’établissement de nos priorités en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Les points saillants du CERIC qui favorisent le développement de carrière à titre d’intérêt public : 

  • Publication d’une nouvelle édition de son populaire Guide Fidéliser et mobiliser pour aider les employeurs du secteur public à développer une main-d’œuvre inclusive, agile et outillée.
  • Lancement d’une série de conversations sur les carrières et les Canadiens, en commençant par l’invité Alastair MacFadden, ancien sous-ministre de la Saskatchewan, afin d’explorer la pertinence de la perspective de la gestion de carrière pour la conception, la fourniture et l’évaluation des biens et services publics (en anglais).
  • Sondage national auprès de 501 employeurs canadiens avec l’Environics Research Institute afin de mettre à jour et de mieux comprendre l’état du développement de carrière en milieu de travail au Canada.
  • Publication du numéro « Transitions de carrière » du magazine Careering du CERIC, qui aborde comment, avec le soutien des professionnels de l’éducation au choix de carrière et du développement de carrière, les Canadiens peuvent acquérir l’état d’esprit nécessaire pour s’épanouir dans le changement.
  • Mise à jour des priorités de financement du CERIC afin d’inclure la recherche sur les états d’esprit de carrière comme nouveau domaine prioritaire de financement.
  • Collaboration avec les médias pour mieux faire connaître le développement de carrière, notamment en publiant des articles dans Options politiques et Canadian HR Reporter, et en accordant une entrevue à la radio de la CBC (en anglais).
  • Engagement avec de nombreuses organisations autour d’objectifs communs de défense des intérêts, de changement de systèmes et d’apprentissage mixte, notamment le Centres des compétences futures, l’Institut d’administration publique du Canada, l’Initiative du Siècle, le Conseil de l’information sur le marché du travailla Fondation canadienne pour le développement de la carrière et l’OCDE.

Les points saillants du CERIC qui font évoluer les connaissances, les mentalités et les compétences en matière de développement de carrière : 

  • Publication de la traduction française de notre livre populaire sur les théories de la carrière, Théories et modèles orientés sur la carrière : des idées pour la pratique.
  • En partenariat avec l’Université Memorial, nous avons continué à développer les connaissances en publiant deux numéros de la Revue canadienne de développement de carrière (RCDC), la seule revue universitaire canadienne évaluée par des pairs dans ce domaine.
  • Présentation de webinaires gratuits et payants en partenariat avec des associations et des organisations de tout le Canada sur des sujets d’actualité, notamment les micro-crédits et la résilience, qui ont touché plus de 8 000 participants.
  • Tenue du tout premier congrès virtuel Cannexus à la fin du mois de janvier et au début du mois de février, qui a rassemblé 2 310 délégués pour explorer la manière de réimaginer les services d’orientation professionnelle dans le sillage de la pandémie mondiale, sous le thème du  « Le développement de carrière : Un domaine d’intérêt public ».
  • Production de ressources inspirantes par le biais des populaires communautés de contenu bilingue du CERIC, CareerWise et OrientAction (en partenariat avec la GRICS, basée au Québec), y compris des séries d’articles mettant en évidence les intersections du développement de carrière avec les employeurs, les décideurs gouvernementaux et les éducateurs.
  • Communication des résultats de sondage éclair sur la reprise des activités du CERIC sur les effets de COVID-19 sur les services d’orientation professionnelle dans tout le pays, les données montrant des signes précurseurs de stabilisation mais des préoccupations croissantes concernant la santé mentale et l’épuisement professionnel.
  • Recherche de nominations pour le Prix Etta St John Wileman pour l’œuvre d’une vie, conçu pour reconnaître les personnes qui ont consacré toute leur vie à l’amélioration du domaine du développement de carrière.
  • Lancement de la Bourse des jeunes professionnels en partenariat avec la Nova Scotia Career Development Association (NSCDA), qui a permis à 10 jeunes professionnels d’assister au congrès virtuel Cannexus21.
  • Engagement de la prochaine génération de chercheurs en développement de carrière par le biais de notre Programme de mobilisation des étudiants aux cycles supérieurs (GSEP), qui a permis d’ajouter 24 étudiants actuellement inscrits à des programmes de maîtrise et de doctorat à temps plein.
  • Annonce de l’attribution du projet La valeur du développement de carrière dans un cadre d’apprentissage par l’expérience à OneLife Tools, qui développera un guide pour optimiser l’interaction entre l’apprentissage par l’expérience, la pratique réflexive et le développement de carrière.
  • Poursuite du travail sur le projet financé par le CERIC sur Le développement de carrière chez les enfants : déterminer les conditions et les stratégies essentielles à la réussite, mené par une équipe internationale de chercheurs dirigée par le Dr. Lorraine Godden.
  • Financement d’un projet de recherche sur la façon d’intégrer durablement les immigrants dans des emplois qu’ils considèrent décents et qui correspondent à leurs choix de vie, dirigé par Marcelline Bangali de l’Université Laval en partenariat avec le SOIT.

Outre ces points saillants et l’inclusion des états financiers, le Rapport annuel 2021 du CERIC comprend également une reconnaissance du personnel du CERIC au cours de l’année écoulée ainsi qu’un remerciement spécial aux bénévoles du conseil d’administration et du comité consultatif du CERIC qui nous ont aidés à traverser cette période difficile et à notre bailleur de fonds, The Counselling Foundation of Canada, pour son soutien indéfectible.