C’est avec un certain sentiment d’espoir renouvelé que nous présentons ce rapport annuel à l’occasion de la 17e année d’activité du CERIC. L’espoir que les perturbations mondiales colossales causées par la pandémie sont en quelque sorte derrière nous; l’espoir que les choses qui nous ont séparés feront place à celles qui nous rassemblent; et l’espoir que la résilience affichée face à une période très éprouvante reste un élément essentiel de notre psyché collective.
Comme nous en avons l’habitude, nous avons entamé l’année par la tenue du congrès Cannexus en janvier. En effet, au terme de près d’un an de travail à domicile, au cours duquel nos intervenants ont continué à fournir des services à distance, nous avons tenu notre premier congrès virtuel. Nous avons été portés par l’incroyable réponse de plus de 2 300 délégués participants. D’anciens conférenciers et présentateurs, des organisations collaboratives et de nombreux ardents défenseurs du CERIC et du congrès Cannexus étaient également présents. Le moment n’avait jamais été aussi propice pour saluer l’idée d’une communauté virtuelle. Compte tenu des incertitudes économiques de la dernière année qui persistaient encore, nous avons continué à offrir des tarifs attrayants pour encourager davantage la participation de groupes et d’étudiants. Nous avons également continué à tirer parti de certains de nos nouveaux partenariats internationaux pour offrir, une fois de plus, une série de séances axées sur le contexte mondial, lors du congrès.
Au fur et à mesure que l’année avançait, nous avions le sentiment que le vent avait tourné et que nous pouvions envisager de tenir l’événement en personne. Nos intervenants étaient du même avis, et en avaient besoin. En fin de compte, notre volonté de maintenir un congrès de haut niveau et largement accessible nous a conduits à renoncer à un rassemblement en personne en faveur d’un deuxième congrès virtuel en 2022. Comme le variant Omicron a ensuite balayé le pays et que beaucoup n’étaient plus à l’aise de voyager, cela s’est avéré être une bonne décision. La qualité et l’accès étaient essentiels et nos intervenants ont encore une fois répondu en grand nombre à ce rendez-vous annuel. L’approche virtuelle continue d’être acceptée et appréciée comme une méthode viable pour accéder aux formations essentielles et aux meilleures pratiques en matière de développement de carrière. Bien que nous ayons eu l’impression de faire deux pas en avant et un pas en arrière, c’est néanmoins le sentiment d’aller de l’avant qui a défini l’année.
Il était important d’avoir ce sentiment de continuité : nous avons continué à planifier notre congrès, à mettre au point notre sondage des entreprises canadiennes, à offrir des webinaires, à publier des livres et à financer des projets. Nous avons continué à recruter des bénévoles pour nos comités et à accepter les candidatures au prochain prix Etta St. John Wileman. Il était également important de reconnaître le nouveau terrain qui redéfinissait cette continuité. Nous avons continué à entretenir nos partenariats et nos collaborations, en traduisant l’une de nos ressources en plusieurs langues, ce qui témoigne d’une internationalisation de l’intérêt pour notre travail.
Nous avons également commencé à regarder vers l’intérieur en tant qu’organisation. En 2020, nous avons énoncé nos deux mandats qui visent à « promouvoir le développement de carrière à titre d’intérêt public » et à « faire évoluer les connaissances, les mentalités et les compétences en matière de développement de carrière ». En 2021, nous avons commencé à définir les valeurs organisationnelles qui se devaient maintenant d’être exprimées clairement, selon nous, et qui nous guideraient vers l’accomplissement de ces mandats. Nous avons également commencé à travailler sur la définition et l’établissement de nos priorités en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.
Nous n’étions pas à l’abri de « la grande démission », ou de ce que nous appellerions « le grand remaniement ». L’année a été marquée par des mouvements au sein de notre personnel, comme des départs en congé de maternité et des avancements de carrière, ainsi que par la création de nouveaux rôles et de nouvelles responsabilités pour faire face au travail à venir. Nous avons dû faire preuve d’une plus grande souplesse dans la gestion de nos ressources humaines, en procédant à des embauches et à des intégrations virtuelles et, pour la première fois, en accueillant un personnel plus dispersé qui continuait à travailler virtuellement. L’établissement et le maintien de la cohésion de l’équipe étaient à l’ordre du jour. Une fois encore, même si nous avons connu des revers, nous avons continué à avancer.
À la fin de l’année, nous ne pouvions que souligner l’engagement et la résilience de notre personnel. Ce fut une autre année difficile et éprouvante pour tous, et les membres de notre personnel se sont acquittés admirablement de leurs tâches en faisant preuve d’un professionnalisme exceptionnel. Ils ont continué à se montrer à la hauteur pour répondre aux besoins des professionnels du développement de carrière dans tout le Canada. Nous tenons à remercier en particulier les bénévoles du conseil d’administration et des comités du CERIC qui ont continué de nous aider pendant cette période exceptionnelle par leurs conseils, leur détermination et leurs paroles rassurantes. Enfin, nos remerciements s’adressent aussi à Bruce Lawson et à The Counselling Foundation of Canada pour leur soutien continu et inébranlable, ainsi que leur engagement envers le travail du CERIC.