Automne 2007

par Martine Hamelin

Le bilan de compétences est un outil d’intervention qui gagne en importance dans les pratiques d’orientation. Tant au Canada qu’en France, l’utilisation de cet outil est devenue primordiale dans l’intervention auprès des adultes. Elle a considérablement influencé les professionnels de l’accompagnement, notamment Mme Patricia Dionne et Mme Ginette Beaulieu du Centre d’orientation et de recherche d’emploi de l’Estrie (COREE) (www.orientationemploi.org), ainsi que Mme Guylaine Michaud de l’Université de Sherbrooke (www.usherbrooke.ca). À cet effet, Septembre éditeur a récemment publié l’ouvrage « Le bilan de compétences : regards croisés entre la théorie et la pratique » (www.septembre.com/livres/bilan-competences-622.html), réalisé par ces trois professionnelles de l’orientation qui s’inspirent de leurs nombreuses années d’expérience dans le domaine.

par Jean-Pierre Hick, c.o., et Wilfrid Larochelle, c.o.

Comme son nom l’indique, le 16 PF mesure 16 traits de personnalité. Ces 16 facteurs primaires peuvent être combinés de façon à établir des facteurs de second ordre appelés facteurs secondaires. Ceux-ci donnent une idée assez précise du tempérament, de la personnalité ainsi que des manières d’être et d’agir d’un individu. Contrairement à d’autres tests de personnalité (tel le MMPI) qui servent surtout à identifier des pathologies, le 16 PF mesure les traits de personnalité de types « normaux ». Raymond B. Cattell a publié la première version de son test en 1949. Le test a connu quatre révisions, dont la 5e édition en 1993. Le 16 PF contient 185 items. Chaque facteur primaire contient entre 10 et 15 items. Les échelles sont bipolaires. Par exemple, un score élevé au facteur B indique une pensée abstraite et un score bas, une pensée concrète. Depuis un certain nombre d’années, l’IPAT (The Institute for Personality and Ability Testing), fondé par Raymond Cattell et son épouse Karen Cattell, a décidé de rapatrier la vente et la distribution du test. Tout se passe en ligne.

par Luc Vallerand et Jessica Lalancette

Dans notre société, le rôle du travail est considéré comme capital pour l’ensemble de ses membres. En effet, celui-ci aurait une double fonction intégrative permettant à l’individu d’être inclus au corps social et, par le fait même, de se forger une identité (Pointenaud et al., 1987). Qu’advient-il alors de notre identité lorsque nous prenons notre retraite? Selon certains auteurs, la retraite marque le début d’une période sans rôle précis (Rosow, 1974). La session-pilote de préparation à la retraite élaborée par l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP) a été spécialement conçue pour démystifier et approfondir certaines perceptions relatives au passage à la retraite.